Après l'agrile du frêne: des bancs et des bacs à fleurs..
L'arrondissement deRosemont-La Petite Patrie à Montréal offre une seconde vie à une centaine d'arbres de son territoire en les transformant en mobilier urbain.
La mission est double pour l'arrondissement : Il s'agit de valoriser le bois des frênes du territoire infestés par l'agrile , puis dans un second temps d'encourager la mission d'organismes qui aident des jeunes et des adultes à retourner sur le marché du travail dans une démarche de réinsertion socioprofessionnelle. Le tout dans le but de contribuer au bien être des habitants de Rosemont grâce à l'amélioration des espaces publics.
Plusieurs modules, dont des bancs circulaires et des chaises longues , seront installés d'ici la fin de l'été, dans les parcs fréquentés surtout par les familles.
Les jeunes ont ainsi un sentiment de fierté et de travail accompli. Ils voient qu'ils peuvent créer quelque chose de qualité. Cela leur permet de se projeter plus loin dans leur vie.
«Depuis la crise de l'agrile, et ce jusqu'à la fin de l'été 2016, ce sont près de 1500 frênes qui vont ou qui ont été abattus, explique François Croteau, le maire de l'arrondissement. Parmi ceux-là ,400 vont être réutilisés. Les autres étaient soit trop contaminés soit trop fins pour en faire du mobilier. Il y a environ un pouce de la couche de l'arbre au niveau de l'écorce qui est infecté et qui ne peut pas être réutilisé. Dans certains cas, c'est près de 98% du frêne qui est réutilisable, nous ne pouvions pas nous résoudre à en faire seulement des copeaux». (source: le journal de Rosemont) les photos ce sont celles de la vieille dame auteur de ce blog , qui se prend pour une pro de la photo de temps en temps.
Et voilà comment de l'utile à l'agréable, certaines de nos rues et certains de nos parcs seront agrémentés pour les saisons à venir de jolis bancs et de beaux bacs à fleurs. J'ai eu de la chance aujourd'hui d'en trouver un fleuri déjà. Pour chaque arbre abattu la ville replante un autre mais d'une autre essence. Espérons que les agriles ne s'y attaqueront pas.
Blandine Meil