Sur un air de Jasmin!
Qu’est-ce que le bonheur? C’est la visite d’une amie blogueuse qui arrive après un coup de téléphone en disant : me voici!
Monique est une blogueuse fidèle qui me suit et commente mes articles depuis le début de mon blog, c’est à dire depuis 2013 0ù 2014 au moins. Quelqu’un qui est si fidèle ne peut être que sympathique .
En plus de commenter sur mon blog nous avions échangé quelques mots par courriel. Je savais qu’elle avait une fille habitant la banlieue de Montréal et qu’elle venait de temps en temps lui rendre visite.
Ma fille est libre mardi le 20 me dit Monique!... Nous avons convenu d’une heure….
Le bonheur c’est un état d’esprit qui nous transporte de joie. C’est un souffle instantané, que dis-je? Un flot! Une barque pleine , par un bel après-midi de fin d’Aoüt , où le soleil a chassé l’humidité des jours précédents.
Tout concorde pour faire de cette rencontre une journée inoubliable.
Nous nous sommes données rendez-vous dans un café près de chez moi. Elles doivent me prendre en passant car je ne marche plus trop sans l’aide de mon déambulateur.
Je suis descendue à la porte d’entrée , les accueillir . Une voiture s’arrête . J’ai dit tout haut Ce sont elles. Monique et sa fille !
Une belle femme aux cheveux blancs accompagnée d’une jolie jeune femme ce ne pouvait être que mes visiteuses Parisiennes tant attendues. Des poignées de mains chaleureuses , des embrassades, je suis sous leur charme.
Nous entrons dans ma résidence, je leur montre notre salle à manger , et je leur présente notre directrice qui par hasard était disponible et aime toujours savoir d’où viennent nos visiteurs. Ensuite je les emmènent dans mon logement . C’est toujours une fierté pour moi de le faire visiter, car il est spacieux avec une belle luminosité. Monique n’est pas la première Française à qui je fais visiter. Maintenant me dit-elle quand je penserai à toi, je pourrai t’imaginer dans ton intérieur .
Puis direction le café, nous avons hâte de papoter et de se raconter chacune un peu de nos parcours.
Ca va bien, le café n’est pas trop achalandé, nous délaissons la terrassse pourtant jolie avec sa clôture de fleurs blanches et choisissons une place à l’intérieur.
Le café est vite arrivé devant nous mais nous avons dû aller au comptoir, choisir nos pâtisserie . Un kouign amann pour moi, un roulé aux pommes pour Monique et une tartelette chocolat-bleuets pour Sandrine qui profite en même temps de faire son plein de bon pain français, absent de nos épiceries ordinaires.
L’atmosphère est à la joie. Je ne sais plus si je suis au Québec ou en France. Les accents se croisent. Le mien est teintés de*Québecquisme* depuis longtemps. Monique est heureuse de me voir enfin . Je raconte mon histoire, la dureté de l’hiver moins humide que celle de la Bretagne. Et puis on s’y fait . On se refait une famille composée d’amis bien choisis .
J’ai deux bonnes auditrices devant mais il est temps de se lever de la table si accueillante et si en bonne compagnie.
Une dernière photo dehors devant les jolies fleurs blanches . C’est du jasmin m’affirme Sandrine ! Je suis ravie d’apprendre enfin le nom de cette haie aux jolies fleurs odorantes qui entourent les tables et masquent le bruit de la rue .
C’est donc devant cette note de jasmin odorant que nous remontons en voiture direction chez moi. Monique reprendra son avion et à l’heure ou j’écris ,elle doit descendre de son avion en région parisienne .
Merci Sandrine et Monique, pour ce bonheur passager qu’il faudra reproduire. Je vous embrasse toutes les deux .
Blandine Meil