J'ai reçu ceci d'une amie dans un courriel. C'est le genre de PPS qu'on fait circuler lorsque l'histoire nous touche où que l'on laisse courir dans les méandres de facebook si elle nous indiffère.
En ces temps troublés de cette semaine, où l'on a besoin de croire en l'humain j'ai décidé de la partager.
«Dans un des parcs de Ste Julie il y a un petit lac où chaque année les outardes se rassemblent. Au printemps elles ont leurs petits. Cette année à ma dernière visite j'en ai compté environ 45. Il y a de plus des malards. A l'automne il y a rassemblement avant que canards et outardes partent pour le sud. la population double avant le départ. Elle fuit la neige par instinct.»
Lundi, l'officier Givens était assis dans sa voiture de patrouille dans un parc de stationnement lorsqu'il a été accosté par un visiteur très inattendu qui semblait vouloir attirer son attention à tout prix.
Une outarde a commencéà picorer sur le côté de la voiture. Il lui a jeté de la nourriture, mais elle n'en voulait pas. Elle a juste continuéà picorer et à«quacker». Puis elle s'éloignait, s'arrêtait et regardait en arrière. Puis, elle est revenue et picora encore plus.
L'outarde s'éloigna encore et regarda à nouveau en arrière. Alors Givens décida de la suivre. Et ce fut la bonne chose à faire.
«Elle m'a conduit environ 100 verges loin de la zone herbeuse près d'un ruisseau. C'est alors que j'ai vu un des petits oisillons tout emmêlé dans des cordes. Il se débattait en donnant des coups de pattes».
Bien qu'abasourdi par ce qui se passait , Givens, méfiant d'approcher l'oisillon pris au piège , car l'outarde pourrait l'attaquer s'il s'en approchait.
Il communiqua par radio au service de la faune , mais aucun agent n'était disponible .
La collègue de Givens, officier Cécilia Charron , a entendu enfin l'appel et s'est portée volontaire pour aider. Givens lui dit d'être prudente mais elle se dirigea tout droit et démêla l'oisillon. La mère outarde s'est approchée et est venue regarder comme si elle comprenait. C'était incroyable.
Une fois le petit démêlé, Givens et Charron s'assurèrent qu'il suive la mère et ils les regardèrent nager loin du bord en toute sécurité..
Les deux officiers restèrent ébahis devant le geste que, malgré eux, rien qu'en suivant l'appel d'une outarde, ils venaient de poser. (fin )
«Comment déjà est la chanson :
Si tous les gars du monde décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin leurs espoirs et leurs chagrins
Et marchaient la main dans la main , le bonheur serait pour demain
Blandine Meil